012 Ⅰ. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée Ceux du bataillon Français de Corée Souvenirs . 1950 ~ 1953 Karl Von Clausewitz, directeur de l’Ecole de Guerre de Berlin, écrivait dans son ouvrage “De la Guerre”: “La Guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens”. Je ne voudrais pas développer cette phrase qui justifie tant les raisons qui ont poussé le Gouvernement Français à décider de l’envoi d’un bataillon en Corée, non seulement pour secourir un peuple ami, mais aussi pour appliquer le premier des grands principes que l’on peut lire depuis presque deux cents ans sur le fronton de nos édifices publics: LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE. La Liberté était très fortement menacée en Corée par le communisme international, le même que la France combattait déjà en Indochine, alors qu'elle sortait de l’épreuve de la Seconde Guerre Mondiale, où elle avait connu une perte totale de Liberté pendant quatre années. La France avait donc l’expérience de l’occupation, des déportations, du communisme envahissant, et l’envoi de soldats français entrait parfaitement dans le cadre de sa politique. Cette décision était un acte politique, certainement le plus important et le plus marquant vis à vis de la Corée depuis le 4 juin 1886, date du Traité d'Amitié entre nos deux pays. Dès les premiers jours de l’agression, nos Diplomates en poste à Seoul, dont Monsieur Méadnore actuellement Inspecteur Général au Quai d’Orsay, prenaient la direction du Nord pour trois années de captivité. En novembre 1950, le Bataillon Français, dans le cadre de l’Organisation des Nations-Unies, débarquait à Fusan. Il allait jouer un rôle d’Ambassadeur un peu particulier, en faisant son métier et en continuant la politique de son pays par d’autres moyens. Sans peur et sans reproches Octobre 1950, le Bataillon Français de l’ONU vient d’être formé au Camp d’Auvours. Il doit embarquer le 25 à destination de la Corée, où il arrivera le 29 novembre. Avant son départ, Monsieur Max Lejeune Secrétaire d’Etat aux Forces Armées est allé lui porter le salut du pays tout entier, au nom du Gouvernement Français. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée
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