030 Ⅰ. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée Il a été écrit à maintes reprises que l’idéal était la raison principale de chacun. Il faudrait encore donner la définition de l'idéal qui est la recherche de la perfection que l’esprit imagine sans pouvoir l’atteindre complètement. En effet, en partant de cette définition nous pouvons imaginer de nombreux idéaux : matériels ou moraux, avouables ou inavouables. Je pense que l’idéal de chacun devait être un peu de tout cela dans des proportions diverses selon les individus, car l’homme n’est ni totalement méchant, ni totalement bon. Nous ne connaissons que peu les vraies raisons de chaque volontaire, mais sans faire erreur, nous pouvons affirmer que certains ont été poussés par la nature et leur caractère d'hommes. C’est ainsi que nous avons rencontré de véritables Saints venus se réaliser dans des circonstances très particulières; d’autres sont partis comme à la croisade. Beaucoup sont venus chercher, qui l’aventure et ils l’ont rencontrée, qui une famille qu'ils n’avaient jamais connue, et ils l’ont trouvée. Chacun en fonction de son passé, de son milieu d'origine, a trouvé au Bataillon le moyen de se réaliser en fonction de sa motivation. Des Saints Les Saints ont été nombreux, mais l'une de leur caractéristique principale étant la discrétion, il fallait qu’ils occupent un poste hiérarchique de premier plan pour être reconnus comme tels. C’est ainsi que le Médecin-Commandant Jean-Louis fut le premier d’entre eux. Le point fort de son caractère était vraiment le ‘don’ de soi à son prochain, dans tous les instants de sa vie de Médecin. Le commandant Le Mire disait de lui : - Il est des hommes de caractère supérieur, de valeur morale universelle, de qui les paroles journalières peuvent, si on entend leur sens profond, servir de ligne de conduite à une multitude. Le Médecin-Commandant Jean-Louis était de cette race exceptionnelle. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée
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