참 싸움꾼 프랑스대대 참전勇士들

036 Ⅰ. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée Ceux qui l’ont connu savent avec quelle ferveur il vécut cet idéal. Et là, on ne peut s’empêcher de penser à Jean-Louis. Tous deux avaient un point commun : leurs qualités morales qui n’avaient d'égales que le courage, l’abnégation et le dévouement. C’est à cet Officier remarquable qu'a été confiée la Compagnie Coréenne. Il en fera une Unité de combat incomparable avec laquelle il participera à tous les combats dans lesquels le Bataillon a été engagé, jusqu'à Crève-cœur le 26 septembre 1951. Officier de la Légion d’Honneur le Capitaine Goupil était titulaire de 9 citations alors qu’il avait à peine trente ans. Sa dernière citation nous dira mieux ce qu’était l'Homme : “... S’est acquis par ses très hautes qualités militaires l’estime unanime de ses chefs, de ses camarades et de ses Hommes. Proposé à titre exceptionnel pour le grade de Chef de Bataillon, disparaît à trente ans alors que, par l’intensité de sa vie intérieure, sa manière souriante de s’acquitter en toutes circonstances des missions qui lui étaient confiées, il atteignait la perfection de son rôle d’Officier. A symbolisé jusqu'au sacrifice les traditions de l’Armée Française et la Fraternité d’Armes de la France et de la Corée.” Des amis - Des frères - Une famille Depuis le Camp d’Auvours, André Lemoine s'est entouré d’une équipe de camarades qui deviendront vite des Amis. C'est tout d'abord René Copin le benjamin du Bataillon. Il semble échappé de l’Ecole de Belleville. Haut comme ‘trois pommes’, maigrichon, un visage de fouine avec des yeux luisants et ronds. Il a 19 ans et travaillait comme commis-boucher-charcutier, rue du Pré-SaintGervais. A la 2ième Compagnie, celle du Capitaine Huchard, se trouve aussi dans l'équipe : le breton Corre, trapu, rougeaud, tout en boule, avec une force qui assommerait un boeuf. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée

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