참 싸움꾼 프랑스대대 참전勇士들

062 Ⅰ. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée Alors que Guiollot avait quelques mois auparavant perdu son frère dans le Constantinois et qu'on lui avait offert de le rapatrier en France, il avait refusé pour rester avec son Capitaine. Quant au Sergent Gauthéreau, il vous avait connu en Corée et il refusait lui aussi, de quitter un ‘patron’ pour lequel il avait une profonde vénération. (tiré de l'allocution du Colonel Guillaut aux obsèques du Capitaine Garrigues le 26 octobre 1957). Comme à Valmy (20.09.1792) Lorsque je pense à vous tous, mes camarades, mes amis, du Bataillon de Corée, je vous revois arrivant à Auvours ou à Saint-Germain-en-Laye, une petite valise pour tout bagage, parfois les mains dans les poches. Tous vous étiez animés d'un même désir, celui d'être ‘volontaire’, sans trop savoir ce qui vous attendait. Une flamme brûlait en vous, elle faisait la différence entre vous et les autres. Issus de toutes les classes sociales, vous étiez l'échantillon le plus représentatif de la Nation Française. Combien parmi vous se sont retrouvés, sans se connaitre, au ‘carrefour des enfants perdus’ : le bureau de Monsieur l'Intendant Militaire, rue Saint-Dominique. Il y avait les enfants gâtés qui voulaient briser un cercle de famille trop monotone ou échapper à l'emprise de la famille en recherchant l’effort. Il y avait les rigolos, les gueulards, les inconstants, les velléitaires. Il y avait enfin les héros chevronnés qui attendaient calmement d'en faire la démonstration. Il n'y avait pas de surhommes. Le béret noir des troupes de choc sur la tête, vous avez constitué un Bataillon unique en son genre dans l’Armée Française. Pendant trois ans vous avez fait votre métier d'hommes et de soldats. Que ce soit sous le commandement du Général Monclar, du Lieutenant-Colonel Borreill ou du Lieutenant-Colonel de Germiny, vous avez toujours rempli la mission qui vous était donnée. Tout comme les Volontaires de Valmy, derrière Dumouriez et Kellermann, vous avez fait l’admiration du Pays tout entier. Les Vrais Baroudeurs au bataillon français en Corée

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